Une Semaine, un Chapitre

Dans la famille remake de film d’horreur américains, il y a les remakes de films asiatiques, et les remakes des films d’horreur cultes américains des années 1970 : Massacre à la tronçonneuse, Halloween, Prom Night et bientôt The House on the Left et Les griffes de la nuit. Outre la première conclusion envisageable, à savoir que le cinéma hollywoodien peine à créer de nouveaux monstres cultes et des histoires originales, il s’avère que les remakes proposés rivalisent d’invraisemblance et de mauvais goût.

Aller voir au cinéma le deuxième film d’une saga, sans avoir vu le premier, c’est quelquefois possible sans se sentir perdu. Guillermo del Toro, avec Hellboy 2 est l’une de ces suites : sans doute pleine de clins d’œil pour les fans de la saga, et en même temps ouverte aux spectateurs novices.

Quel titre évocateur au parfum tendrement équin !
Ed Harris nous plonge dans le quotidien d’une ville divinement nommée (Appaloosa) où sévissent Bragg et ses acolytes, friands d’alcools, de femmes, de bagarres et de meurtres.
Virgil Cole (Ed Harris) et Everett Hitch (Vigo Mortensen) sont embauchés pour y faire régner l’ordre. Nommés shérif et shérif adjoint, ils surveillent la ville du bout de leurs revolvers protecteurs, tout en faisant la rencontre d’ Allie (Renée Zellweger), une jeune femme polie au visage jovial et aux manières volages.

Renouveler en partant du même, en gardant le même : impossible ?
Pas pour Christopher Nolan. The Dark Knight entraine les spectateurs dans un Gotham plus noir que jamais : la pègre et les blagues mortelles d’un fou dangereux prénommé le Joker, mettent la ville à feu et à sang.

Barton Fink, jeune dramaturge timide, devient la coqueluche du théâtre new yorkais. Sa pièce et son style, consacrés au peuple, et rien qu’au peuple, ont tant enchanté les critiques que sans trop avoir choisi, Barton Fink se retrouve embauché par un studio hollywoodien. Direction Los Angeles, vers un avenir supposé brillant.